La route des fleuves, c’est tout plat…
Comme souvent lorsque se présentent plusieurs voies possibles pour suivre la véloroute, Yves prend la piste du groupe -enfin l’emblème de notre véloroute réapparaît en quittant l’auberge!- et Guy s’aventure dans les variantes, selon le moment, son retard sur les autres, l’attirance exercée par un village ou la topographie du terrain.
Pour Yves, tout d’abord passage au point le plus haut du circuit qui lui vaut en sommet de la côte… les félicitations d’un habitant du cru et le plaisir de déguster le chocolat du pays! qu’il lui offre; ensuite chemins forestiers et choix de direction faits plus au flair qu’avec la certitude de viser le bon village; enfin le plaisir de retrouver dans Stockach l’équipage Fox-Rosalie et ses nourritures que dégustait déjà Guy.
Pour celui-ci, fuyant les graviers de la VR6 pour le macadam des pistes cyclables du coin, le voilà au quart du parcours dérouté par un panneau « Stockach 16 km » -que son circuit initial donnait à près de 30 kms. L’aubaine à ne pas manquer !… Sauf que quelques kilomètres plus loin, des intersections à qui en veut, oui, mais la direction Stockach, nenni. Quant aux lieux-dits pour se diriger sans carte routière détaillée, il y a mieux. En l’occurrence, il s’adresse à un allemand qui l’emmène au cœur du village devant une ruelle avec un gros panneau « Interdit à tout véhicule » débouchant en plein champ et qui lui fait comprendre « tout droit, puis à droite, après à gauche Stockach ». Bah, perdu pour perdu, on y va!
Le voilà donc en pleine nature, des céréales à perte de vue de vallons en vallons, la route de campagne devenant route départementale lisse à souhait, pas une voiture pendant 1 heure et le plaisir de dévaler à 60 à l’heure avec la route pour lui tout seul… après avoir peiné dans les côtes (4 à 12%) à 6 km/h. Le long des orées ou des haies, de nombreux affûts en bois intriguent. Emerveillement : des éperviers volent à 3 mètres de hauteur, plus tard un autre se posera à 5m de la route, après c’est un renard, surpris par son arrivée silencieuse contre le vent, qui s’aplatit puis détale au plus vite.
Enfin retour à la civilisation en descendant vers le lac de Constance, ce qui provoqua le déclenchement du radar à l’entrée de la ville. Après on se coule douce le long du lac avec, enfin, des cerisiers et des cerises mures à point. Le régal !
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