J+9 – La chronique de Guy

Transmission de fin de soirée de nos EUROCYCLISTES qui s’est terminée en parties de babyfoot et billard, le tout arrosé par un délicieux alcool d’abricot fait maison. L’ambiance de cette fin de journée était à la rigolade à la bonne humeur et la détente…….

 De village en village, vies locales.

 Après une matinée sans histoire, en lieu et place de sieste, Eric notre chef de route nous relance sur la VR6 : quel plaisir de rouler sous 30° au soleil dans l’air rafraichissant du Danube. C’était trop beau pour durer jusqu’à l’étape: voilà que lancés à plus de 20 à l’heure, la piste toute droite devient tout à coup chemin de forêt, mais pas question d’aller tout droit car nos yeux en alerte ont aperçu, sur la droite bien en contrebas, un panneau VR6 qui nous pousse à dévaler une piste gravillonnée suivi d’un chemin caillouteux nous faisant faire un 180° en dérapage -contrôlé, soyez rassurés! 

 Ensuite, histoire de calmer notre ardeur, revoilà les ornières de la veille, dures comme pierres… aucunes adaptées à l’écartement de nos 3 roues ; rien de tel pour digérer le dernier repas que d’y être secoué comme un sac de patates !

 A croiser ou à doubler au fil des kms autant de cyclistes de tout âge (même les bébés sont de la partie sur le porte-bagages), nous nous sentons revivre : cycliste ici, on n’est plus, comme en France, un extra-terrestre ou un de ces revenants ramenés par une machine à remonter le temps !

Si les enfants croisés sur le trottoir ou vus derrière la grille de leur maison restent timides devant notre équipage, nous retrouvons la réaction spontanée et bruyante, bien connue en France lorsque nous côtoyons une cour d’école : les élèves sont nombreux à crier et à lever les bras pour nous dire bonjour. Le handicap ne les touche pas, c’est le fait de rouler à vélo qui les excite, la joie de l’effort pour le simple plaisir, la sensation de liberté que nous vivons au quotidien dans ce périple.

 Entre 2 cigognes perchées sur leur nid, nous allons nous assurer de l’habitude de ces pays orientaux d’Europe : c’est bien à 5h du matin qu’ils ouvrent ! Heureusement il y a la grasse matinée le dimanche, l’ouverture étant à 6h ! Par contre le soir, on ne traîne pas, la fermeture est à 17 h, au plus 18. Et toujours des fauteuils électriques pour aller faire ses courses dans les boutiques du village.

 Comme ces jours derniers, la religion est fort présente partout ; la preuve : les clochers d’église qui pointent avec leurs bulbes au-dessus des toits. Encore aujourd’hui, comme nous nous séparons un moment pour « tester » 2 circuits possibles de la véloroute, nous nous donnons comme point de ralliement… l’église du village ; très bon moyen de s’attendre, lorsque chacun tombe sur une église sans avoir vu les 2 ou 3 autres clochers qui veillent au bonheur des habitants !

 Pour clôturer en beauté cette journée de découvertes, notre hôte comme celui d’hier nous a préparé une surprise : un entretien non plus avec un journaliste mais avec un chef coté pour découvrir, preuves à l’appui, les habitudes culinaires magyares… un dîner royal qui mérite un résumé à lui tout seul ! 

Donc à demain pour cela, ce qui va vous permettre d’en rêver nuit et jour jusque-là.

Afin pour l’étape de ce soir à Apostag nous allons enfin pouvoir nous connecter

Arrivée d’Yves à Apostag Il désire nous faire partager son « corps d’éphèbe » et surtout ses beaux coups de soleil. Vraiment irrésistible le bronzage cycliste. Bien cuit à l’extérieur et moelleux à l’intérieur…. J’adore

Nos Eurocyclistes au complet. Vous avez l’air un peu cuit messieurs