J+8 Petits ennuis mécaniques

Transmission de nos Eurocyclistes – Mercredi 21 mai

Au travail !  Une journée pas comme les autres !

“ Départ en 2 groupes pour assurer le parcours prévu en vélo et pour remettre en état de marche Albert et Rosalie (l’un des noms donnés à la voiture-caravane et à sa remorque), comprenez -sans voyants d’alerte nous agressant-.

Découverte aussi de la VR6 en Hongrie, jouant parfois le caméléon en passant du billard (magnifique macadam lisse à souhait) au chemin de tracteur, avec parfois des itinéraires bis pour les amateurs d’ornières remplies d’eau où l’on « patine dans la choucroute ! ».

Sans oublier l’aire de repos très « sous-préfet au champ », située au bas du talus que l’on rejoint avec de l’herbe à mi- mollet (peu pratique pour ces fous en tricycle manuel) ni la magnifique voie en pavés du roi sur 2 kms A ce régime-là nous serons heureux si les cadres de nos chers tricycles (chers aux 2 sens du terme !) tiennent jusqu’au bout des 3000 kms.

 Sous le soleil généreux d’été, les croisements avec les cyclistes de tous pays se multiplient (nos coups de soleil aussi !). Encore plus intéressant, ces rencontres avec des personnes handicapées formant un chœur dans l’une des églises sur notre chemin ou avec simplement des personnes suffisamment âgées pour avoir besoin d’aides techniques comme le fauteuil électrique, telle cette grand-mère toute de noir vêtue… qui a laissé tombée la canne tordue d’antan soutenant quelques pas branlants pour filer dans la rue au milieu des autos et des vélos. 

 Etonnements pour nous de trouver ces engins évolués dans un simple petit village, étonnement aussi de constater le nombre de vélos « utilitaires » en ville principalement où, à tout âge, on prend son vélo pour aller faire ses affaires. Aussi devons-nous nous habituer à rouler souvent sur le trottoir (piste cyclable de la VR6) en laissant la priorité aux piétons surtout s’ils sortent des maisons que nous rasons !

 Enfin, en point d’orgue de la journée, l’hôtelier du « Club Hôtel KALOCSA » avait prévu en fin de dîner un entretien avec un journaliste de sa connaissance qui, en hongrois grâce à Eric et avec nos documents en anglais, a récolté matière à rédiger un article à paraître (dans une quinzaine semble-t-il quand nous serons loin), photos à l’appui devant Albert et Rosalie dans une luminosité entre chien et loup ! ”

Que la campagne est belle sous le soleil. Nous avons la route pour nous seul, nous ne croisons personne

Voici la fameuse air de repos. Deux tables nous tendent les bras pour un picnique bien sympa….. Dommage il n’y a pas de chemin pour y descendre et nous avons de l’herbe jusq’au genou. Il faut passer notre chemin.

Bucolique l’itinéraire bis ! Des trous, des ornières et de la boue encore et toujours de la boue. Les vélos et les hommes vont-ils résistés à ce traitement ?

Et quand la chaussée devient roulante, c’est avec les camions qu’il faut faire attention. Les routes sont souvent que des deux voies et ils conduisent très vite.