En direct de Hongrie, message de nos Eurocyclistes….
Plaine, OH ! Ma plaine !
Nous cheminons sans voir le Danube qui est cependant présent par un bras mort laissant apparaître de temps à autres son eau.
Pays de noyers ! Les cerisiers en bord de route nous offrent ses fruits, des bigarreaux plus ou moins sauvages en instance d’être murs, quelle tentation de s’arrêter et de s’en délecter pour nous rafraîchir.
Voici Mohacs et ses cimetières, c’est la première étape où se succèdent autant de cimetières, et ici c’est le summum : le 1er très très ancien, les suivants classiques tantôt à droite tantôt à gauche, puis un autre immense, enfin un « de luxe » (mausolées en marbre noir qui dépasse le mur d’enceinte déjà haut par lui-même.
Dans la ville se confirment nos premières impressions, nous revenons vers la civilisation riche : chiens enfermés dans les propriétés, tondeuses à gazon à tous les coins de rue, maisons fraichement repeintes ou ravalées… au moins sur les grands axes, car des détours en arrière de village nous font découvrir des masures qui sont habitées, donc la pauvreté est encore là même si on ne la voit pas d’entrée.
Heureusement qu’il ne pleut plus, sinon nous aurions droit à quelques douches inattendues avant d’enregistrer que la plupart des gouttières sont placées de manière à renvoyer l’eau du toit dans le caniveau -trombes d’eau et éclaboussures assurées-.
Tout à coup, il neige… sous 20° et plus ! Cependant ça vole le long de la route ! Ce ne sont que les graines des arbres en fleurs… au point d’en aspirer de ces bourres si on ne fait pas attention.
Dans le pays, les clochers d’églises sont nombreux et dans la rue principale ces dernières sont signalées par des panneaux donnant leur appartenance -il y a même des églises de confession serbe.
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